Fixant un point dans le temps et l’espace,
le chemin de l’idée devient visible , attendant d’être parcouru .
La pensée cristallise le chemin arrêtant ainsi chaque particule de lumière en mouvement .
L’expérience n’est plus qu’une ligne reliant le désir de l’idée à la vision que l’on se fait du désir , excluant sans aucune volonté préméditée toute autres formes .
Cette exclusion renforce la directivité de la volonté et du désir , ignorant
encore toutes expériences nécessaires à la purification de l’idée .
Prenant inconsciemment cette démarche pour un acte de maîtrise , poussé par la détermination , l’esprit s’engage sur un chemin lumineux , voyant un but si proche , pensant l’atteindre à chaque instant , mais dans cette
imperceptible dimension , une infime distance le sépare à jamais de son illusion .
Ainsi le temps passe , la volonté de l’action laissant place à l’obsession de la réalisation de l’idée , créant une matière qui leurre l’esprit dans l’effleurement du but .
Quand la souffrance de l’ignorance s’épuise la conscience appelle l’abandon et se meut dans le désarroi de l’acceptation .
Le chemin s’éteint libérant toutes ses particules de l’immobilité .
Le mouvement reprend place dans l’espace effaçant toutes formes de l’idée en laissant apparaître les formes du vide .
extrait des" formes du vide" so /saunier
Interdépendance des mouvements.
Aucun mouvement n 'est inaltérable .
L'interdépendance de tous mouvementmène mène au changement , à la transformation .
L'identité est inaltérable , la transformation détruit la forme d'ou renait une nouvelle identité sur la base de son essence originelle.
La conscience de l 'interdépendancene ne peut amener a l 'altération des identités , seules les identités doivent engendre leurs renaissances .
Le mouvement qui désiquilibre l 'interdépendance devient destructif par intrusion et
s 'autodétruit s 'il persiste dans cette action .
Le mouvement qui ne se nourrit pas de l 'énergie de l 'interdépendance se dissout dans la stérilité.
le mouvement n 'est que succession d 'actions . Action et réaction ne sont qu un , le présent
n 'étant que le futur du passé .
Ainsi la conscience du mouvement de l 'instant ne peut être perçu que dans l'indisociabilité de la raison .
La réalité de la raison est abstraite , on ne perçoit que ses conséquences.
so 2013